Ces débats montrent une seule chose : nous attendions aujourd’hui une réponse à un besoin devenu essentiel en raison de l’évolution des processus et des modes de travail dans nos sociétés. Monsieur le ministre, ce que nous attendions, c’est une loi sur le travail que nous attendions ; pas une loi sur les retraites !
Une loi sur le travail, dans toutes ses acceptions actuelles, avec toutes les modifications que les process de travail subissent depuis des années, nous aurait effectivement permis d’envisager tous ces problèmes, y compris celui de la retraite et de son financement. C’est, certes, un sujet complexe, mais cela n’a rien d’étonnant au vu de la complexité du phénomène.
Je profite de mon intervention pour féliciter ma collègue Monique de Marco pour la leçon de maïeutique pure qu’elle nous donne au travers de ces exemples frappants. Qu’est-ce que la maïeutique ? J’en rappelle la définition précise : c’est une méthode suscitant la mise en forme de pensées confuses par le dialogue. C’est exactement ce que nous faisons. Nous ne sommes pas des flibustiers ; nous suscitons la mise en forme de pensées confuses, du moins dans l’esprit de certains, voire dans l’esprit des ministres par le dialogue. Nous aimerions dialoguer avec vous parce que nous sommes adeptes de la maïeutique.