Quitte à remettre un jeton dans le juke-box, force est de constater que la robotisation des services se développe et qu’elle a un impact sur l’exécution et la qualité du travail des salariés, notamment pour les tâches répétitives. Elle conduit parfois au remplacement de ces derniers, notamment lorsqu’il s’agit d’emplois peu qualifiés.
Pour rebondir sur ce qui a été dit, et qui est exact, selon une étude du MIT du mois de mai 2020, pour 1 000 travailleurs, le nombre de postes enregistrait une légère diminution de 0, 18 % à 0, 34 %. Cette baisse n’était pas compensée malgré la création de nouveaux emplois et l’augmentation de la productivité.
Cet amendement, déposé sur l’initiative de Sylviane Noël, vise à reverser une part de cette richesse produite en économisant sur le coût du travail grâce aux automates en instaurant une taxation.
Cependant, j’ai bien les remarques formulées, à savoir qu’il s’agirait d’une taxation de plus alors que nos entreprises ont besoin d’être plus compétitives, notamment pour attirer les investisseurs étrangers dans le secteur de la recherche et le développement.
Au vu des explications fournies par la commission et par le Gouvernement, dans la mesure où nous ne souhaitons pas obtenir un résultat inverse à l’objectif, je retire cet amendement d’appel.