La dissuasion nucléaire est peu abordée dans les discussions budgétaires alors même que l'effort financier de la Nation en sa faveur est constant et relativement important. Elle représente chaque année au moins 20 % du total des crédits d'études amont. Dans son discours de Mont-de-Marsan sur la LPM, le Président de la République avait particulièrement insisté sur « les efforts considérables que nous lui consacrons » mais aussi sur l'adaptation de la dissuasion aux exigences contemporaines, son renforcement pour assurer sa robustesse et sa fiabilité ainsi que la nécessité de mieux la faire comprendre à ceux qu'elle interroge. Vous qui appartenez au cercle restreint des experts de la dissuasion, que vous suggère ce positionnement présidentiel de la dissuasion ? Faut-il y voir une évolution possible de la doctrine de communication ? Quelles sont ces menaces nouvelles ?