Pour la branche des retraites, les économies espérées de la réforme – de 10, 3 milliards d’euros à l’horizon de 2027 et de 17, 7 milliards à l’horizon de 2030 – passent sous silence une multitude d’impacts budgétaires négatifs.
Si l’on fait la somme des dépenses induites – chômage, maladie, etc. – et des effets macroéconomiques, l’économie tombe à 2, 8 milliards à l’horizon de dix ans, d’après l’OFCE. À quoi va donc servir cette réforme ?
Comme l’a rappelé M. le rapporteur hier, la précédente réforme amène, de toute façon, ceux qui ont commencé à travailler à 22 ans à travailler jusqu’à 65 ans. À quoi va donc encore servir cette réforme, si ce n’est, comme nous le démontrons depuis le début, à toucher ceux qui n’étaient pas encore impactés par la dernière réforme ?
Enfin, mes chers collègues, nous recevons tous ici des courriels de citoyens concernés. Dès lors, je trouve les réactions de certains d’entre vous aux témoignages que nous évoquons quelque peu curieuses, et même, pour tout vous dire, fort peu respectueuses. J’espère qu’ils vous regardent !