Stéphane est né en 1952. Ni jeune ni vieux, il est directement et indirectement concerné. Il m’a écrit, ainsi qu’à vous, monsieur le ministre, et pas seulement sur sa situation personnelle.
« Nous regrettons tout d’abord, a-t-il écrit, que cette mesure ait été annoncée sans concertation préalable avec les élus locaux. Nous anticipons une forte augmentation de l’absentéisme avec le report de l’âge légal à 64 ans. Malgré la mise en place de la retraite progressive à 62 ans, l’absentéisme est déjà important chez les plus de 60 ans, avec en moyenne 49 jours d’absence pour raisons de santé.
« Aujourd’hui, dans certains secteurs, nous avons des difficultés à assurer la continuité de services publics locaux aussi essentiels que les crèches, le périscolaire, les cantines et les services sociaux.
« Il est en effet compliqué pour de nombreuses communes de recruter des contractuels sur des postes de remplacement, par nature précaires, et plus encore dans les zones où le coût de la vie est élevé, ce qui est le cas d’une grande partie de l’Île-de-France. Cela donne lieu à des reports de charges importants sur les équipes en place, avec des phénomènes d’épuisement au travail, qui nourrissent l’absentéisme. »
Je tenais à saluer Stéphane Beaudet, président des maires d’Île-de-France et vice-président de la région Île-de-France !