Au travers de cet amendement, le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain entend revenir sur un débat essentiel, celui du nombre d’années de retraite en bonne santé dont pourront profiter les travailleurs.
En effet, les données publiques disponibles tendent à montrer que l’espérance de vie en bonne santé diminue selon les catégories sociales. Ces données et leur évolution, une fois la réforme mise en œuvre, permettront de révéler l’injustice du projet porté par le Gouvernement.
Je le rappelle, les Français les plus riches vivent treize ans de plus que les Français les plus pauvres, ce chiffre s’établissant à huit ans pour les femmes. Cette différence d’espérance de vie s’explique notamment par la pénibilité et la dangerosité de nombreuses professions.