Monsieur le ministre, arrêtez cette guerre sociale, que vous menez aux travailleurs et travailleuses utiles et même essentiels, aux salariés du privé comme du public, à ceux des première, deuxième et troisième lignes, aux commerçants, artisans et professions libérales, aux chefs d’entreprise, aux jeunes et aux retraités. Tout le monde est uni pour vous dire stop !
Maintenant, il n’y a plus qu’une option sur la table : le retrait de votre projet de loi.
Non seulement personne ne veut de cette réforme, mais vos arguments sont tombés les uns après les autres.
Depuis cinq jours, nous vous avons fait de nombreuses propositions de remplacement, notamment des propositions de financement. La taxation du capital, la mise en œuvre de l’égalité salariale, l’entrée de 1 million de personnes dans l’emploi, ce sont des ressources supplémentaires. Si vous les refusez, c’est, comme l’a dit Pierre Laurent, au nom de votre obsession : faire payer la crise aux millions de travailleurs et de travailleuses de notre pays, faire travailler chacune et chacun deux ans de plus.
Pour notre part, nous sommes déterminés. Nous continuerons de nous battre pied à pied pour faire échec à ce projet, jusqu’à son retrait !