Nous arrivons à la mesure phare du texte, après six jours complets de débat, pendant lesquels le Gouvernement a rejeté, les unes après les autres, toutes les propositions pour un autre financement des retraites.
Elles auraient pourtant permis d’éviter de faire reposer l’intégralité de l’effort demandé sur les millions de travailleurs, et surtout de travailleuses, modestes, qui, dès septembre, devront trimer deux ans de plus.
Votre projet est non pas de changer le travail ou d’avoir plus de justice, mais de faire de la casse sociale par de la brutalisation démocratique.
Taxer les dividendes, c’est non ! Faire surcotiser les hauts salaires, c’est non ! Rendre contraignante l’égalité salariale, c’est non ! Augmenter les salaires, c’est encore non !
Mais faire trimer encore deux ans les plus précaires pour rembourser ce que vous avez donné aux riches, c’est oui ! Mais personne ne le veut dans le pays, pas même vos électeurs !