Il y a gène. Le mutisme de l’autre côté de l’hémicycle rend cette gêne palpable.
Il y a plusieurs formes de silence. J’en retiendrai trois.
On peut se taire parce qu’on n’a rien à dire, parce qu’on ne croit pas à ce qu’on a à dire ou parce qu’on pourrait donner raison à ses contradicteurs.