… et de saluer celui de votre groupe et du sénateur Teva Rohfritsch.
Vous l’avez indiqué, dans la nuit de samedi à dimanche, les États membres des Nations unies ont conclu un accord sur la protection de la biodiversité marine en haute mer, soit un espace situé à 370 kilomètres des côtes.
Ce n’est pas le fruit du hasard : il y a plus d’un an, le Président de la République et l’Union européenne ont relancé les négociations sur ce texte, enlisées depuis quinze ans. Ce traité représente un tournant majeur pour la protection des océans, puisqu’il est juridiquement contraignant et vise à préserver un espace qui couvre 45 % de la surface de la planète.
Il est décisif pour au moins trois raisons.
La première raison est que ce traité contraint les États à mener des études d’impact environnemental pour toute nouvelle activité en haute mer.
La deuxième raison est qu’il ouvre la voie à la création très concrète d’aires marines protégées en haute mer.
La troisième raison, montrant à quel point ce traité est historique, est que, pour la première fois dans l’histoire des négociations environnementales, les décisions ne seront plus prises par consensus, lequel permettrait des blocages par certains États, mais à la majorité, évitant cet écueil afin d’établir, partout, des aires marines protégées.
Quelles seront les prochaines étapes ?