Monsieur le sénateur Claude Kern, vous soulignez à juste titre l’importance de cet enjeu de l’accessibilité tarifaire de la billetterie pour les Jeux et, par là même, la nécessité d’organiser une grande fête populaire aux quatre coins du pays.
Nous sommes tous extraordinairement attachés à ce principe de l’accessibilité tarifaire.
Je rappellerai quelques éléments. Sur les huit millions de billets mis en vente pour le grand public par le Comité d’organisation, un million le sont à un prix de 24 euros, pour tous les sports, et que quatre millions, soit la moitié, sont à moins de 50 euros.
Évidemment, pour que certains billets soient attractifs, il faut que d’autres soient vendus à des tarifs plus élevés. Le Comité d’organisation a veillé à ce que seulement 10 % des billets soient à plus de 200 euros.
Ces prix sont dans la lignée, il est important de le rappeler, des éditions précédentes. En tant que ministre des sports, je rappelle que ce spectacle réunit les athlètes les plus exceptionnels du monde dans un moment de grande fête, qui a lieu tous les quatre ans, pour obtenir le sésame le plus important du monde.
Ces jeux sont autofinancés sur des fonds privés pour le volet olympique, et c’est la raison pour laquelle les recettes de billetterie sont importantes.
Pour ma part, je tiens à rappeler l’engouement observé à l’occasion de la mise en vente des billets. Les Français se sont fortement mobilisés, puisqu’ils représentent 50 % des acheteurs sur cent douze nationalités recensées. Je ne veux pas opposer la billetterie populaire et la billetterie territoriale, qui permettra, vous l’avez dit, aux collectivités terres de jeu de proposer une billetterie accessible pour leur public. Par ailleurs, l’État offrira un certain nombre de billets à la jeunesse, aux personnes en situation de handicap, ainsi qu’aux bénévoles du mouvement sportif.
Nous voulons être et nous serons tous ensemble au rendez-vous de l’accessibilité tarifaire et d’une grande fête populaire.