C’est résolument cette seconde voie que nous devons prendre. Sinon, dans une décennie à peine, nous nous retrouverions ici, nous-mêmes ou d’autres, pour regretter que la France et l’Europe n’aient pas pris le virage que toutes les grandes puissances économiques et industrielles, notamment les États-Unis et la Chine prennent, en accélérant les évolutions.
Nous devons donc relever ce défi, qui est absolument considérable. J’ai échangé hier soir, à sa demande, avec mon homologue allemand, ministre des transports, qui porte cette préoccupation un peu nouvelle et, comme l’a dit Christophe Béchu, « légèrement liée à des considérations de politique intérieure », afin que nous rappelions ensemble nos engagements.
Pour relever ce défi, que devons-nous faire ? Nous devons d’abord avoir des véhicules accessibles à toutes les Françaises et à tous les Français.