Vous connaissez la méthode « éviter, réduire, compenser ». Nous n’avons pas pu éviter le vote de l’article 7. Par ailleurs, et c’est dommage, nous n’avons pas eu l’occasion de discuter de l’amendement de M. Jean-Marie Vanlerenberghe, qui est extrêmement intéressant.
En effet, situation peu commune, quelqu’un qui soutient la majorité présidentielle proposait un rapport qui avait pour objet de revoir l’évolution des paramètres pour assurer l’équilibre financier, parce qu’il y a un doute sur l’équilibre financier de la réforme, telle qu’elle est proposée à l’heure actuelle.
Point extrêmement cocasse, il proposait, alors même que l’argument avancé est la volonté de sauver le régime de retraite par répartition, que les conditions et voies d’évolution de notre système de retraite vers un régime universel par points soient envisagées.
Il s’agissait donc de revenir à la case départ d’il y a quelques mois. Par ailleurs, cet amendement tendait à assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Une demande de précisions et de rapport signifie bien qu’il existe un doute sur ces sujets.
Puisque nous n’avons pu éviter le vote de l’article 7, nous nous employons désormais à en réduire les conséquences, en introduisant des garanties. À cet égard, l’amendement de nos collègues du CRCE vise à garantir que le taux de remplacement sera équivalent à 75 % des derniers salaires, ce qui me paraît extrêmement juste.
Nos sous-amendements visent tout simplement à modifier la date de prise d’effet d’une telle mesure. Ce faisant, nous nous efforçons de réduire les répercussions de cette réforme néfaste. Ensuite, nous essaierons de voir comment on peut la compenser.