Le présent amendement a pour objet de demander au Gouvernement de présenter, en 2024, un rapport évaluant les critères d’exposition aux facteurs de risque.
En effet, il apparaît indispensable d’avoir une meilleure compréhension de l’usure professionnelle que génèrent certains métiers ou postes de travail au regard des spécificités environnementales, économiques, sociales, géographiques et climatiques des territoires ruraux.
Il y a un instant, nous sommes entrés dans le détail des différentes pathologies qui peuvent être développées par les travailleurs exposés à la pénibilité au travail, notamment ceux qui sont issus du secteur de l’artisanat agricole et commercial, ainsi que des secteurs industriels qui constituent des parts importantes, voire essentielles, de l’économie rurale.
Malheureusement, nous en sommes réduits à vous présenter un inventaire à la Prévert. Aujourd’hui, l’examen de cet amendement aurait pu nous offrir la possibilité d’attirer l’attention sur les améliorations que nous aurions pu apporter à l’environnement et, surtout, au bien-être au travail, mais nous en sommes privés. En effet, nous sommes forcés de présenter des propositions sans effet au-delà des deux minutes de temps de parole qui nous sont accordées, alors que la pénibilité au travail mériterait que nous lui apportions des solutions, tout au moins des améliorations.
Si nous présentons ces amendements, c’est parce que nous souhaitons demeurer aux côtés de celles et ceux que nous défendons ; nous le ferons jusqu’au bout. Je crois qu’il était possible d’agir au travers de ce texte, sans attendre le prochain texte, encore hypothétique, sur le travail.
En fait, tout ce que l’on fait avec cette réforme, tout ce que les Françaises et les Français en retiendront, c’est que l’on ajoute deux années supplémentaires à leur activité professionnelle.