Je n’ai jamais dit que les gens concernés seraient riches après cette augmentation. Ce que je dis, c’est que cette revalorisation est substantielle !
J’en viens aux nouveaux retraités, qui sont 800 000 chaque année : avec cette réforme, grâce à ce minimum de pension, 200 000 d’entre eux auront une pension plus importante que si la réforme n’était pas votée.
Pour eux, nous procédons légèrement différemment. Grâce à une augmentation de 25 euros du minimum contributif de base et de 75 euros du minimum contributif majoré, 200 000 retraités – sur 800 000 – bénéficieront, grâce à la réforme, d’une revalorisation de leur pension qui variera de 25 à 100 euros par mois.
Pour préciser les chiffres, nous avons effectivement 40 000 retraités qui passeront le cap des 1 200 euros. Certains vont le passer tout de suite, par le seul effet de la réforme, et d’autres par l’effet cumulé de la réforme et de l’indexation des pensions.
Quand on regarde les générations qui viennent, notamment la génération née en 1972, ce sont 40 000 personnes qui passeront le cap des 85 % du Smic par le seul effet de la réforme.
Par ailleurs, 40 000 nouveaux retraités par an auront aussi une revalorisation de 100 euros, mais ce ne sont pas forcément les mêmes. Certains, dont la pension est proche des 1 200 euros, bénéficieront d’une revalorisation intermédiaire. D’autres, qui partent de très loin, auront une revalorisation de 100 euros, sans forcément passer le cap des 1 200 euros. C’est encore un sujet d’une grande complexité.