Par cet amendement, qui a le même objet que le précédent, nous souhaitons valoriser au mieux les petites pensions de Mayotte, où la pauvreté est vraiment trop élevée.
La jeunesse du régime et la faiblesse des durées d’assurance, du plafond de sécurité sociale et des durées d’assurance expliquent que le montant moyen de la retraite ne dépasse pas 280 euros par mois dans ce territoire.
En conséquence, le recours à l’Aspa est important, mais le montant de cette allocation à Mayotte est trop faible, car il est fixé à 50 % de l’Aspa métropolitaine pour une personne seule, soit 480 euros contre 960 euros par mois en métropole. Qui peut réellement vivre avec seulement 480 euros, y compris à Mayotte ?
Des efforts ont été fournis, je les ai évoqués lors de ma précédente intervention, mais il me semble qu’ils doivent être poursuivis.
Tous les membres de notre assemblée connaissent la situation de pauvreté du territoire de Mayotte et savent qu’il est inacceptable d’observer un tel écart entre ce département et la métropole sans agir.
Le principe constitutionnel d’égalité a été plusieurs fois invoqué lors de ce débat, mais il est ici plus que jamais applicable ; il doit donc nous pousser à agir.
Je remarque que cet amendement a reçu un avis favorable de la commission, tout comme le précédent. Le groupe écologiste s’en satisfait, car l’adoption de cet amendement permettra d’activer une revalorisation du montant de l’Aspa, ce qui ne peut être que bienvenu.