C’est ce que fait une personne qui prépare à manger pour d’autres, qui s’occupe de ses parents, qui passe l’aspirateur pour que d’autres n’aient pas à le faire.
Ce travail n’offre pas de droits à la retraite. Au contraire, la personne qui va passer une partie de sa journée à faire ce travail a forcément moins de temps et moins d’énergie disponible pour des activités salariales. Elle peut parfois être obligée de travailler à temps partiel, ou alors de chercher un poste qui lui permette de jongler entre les différentes tâches. Chacun d’entre vous sait ce que c’est. Certains d’entre vous assument aussi ces tâches, et heureusement, d’ailleurs.
En parallèle, d’autres en profitent de fait, sans qu’il s’agisse forcément d’une volonté de leur part. En fin de compte, il y a des personnes qui gagnent plus et qui, par conséquent, cotisent plus pour leur retraite grâce au travail du care effectué par d’autres. Elles ont donc une retraite plus élevée. Aussi, il faudrait augmenter la reconnaissance du travail du care dans les droits à la retraite, par exemple en élargissant l’affiliation à l’assurance vieillesse des aidants, ce qui permettrait de valider des trimestres.