Cette réforme est vraiment injuste. Vous n’avez pas compris à quel point elle est vécue comme une flèche portée contre ceux qui donnent tout et n’attendaient pas grand-chose sinon qu’on les respecte, qu’on les accompagne, qu’on réponde à leurs difficultés, déjà énormes.
Vous voyez bien, dans votre quotidien, quand vous allez acheter des produits de première nécessité, que les prix ont doublé. Pour les gens qui sont à l’euro près, ce n’est plus vivable ! Dès le 15 du mois, certains n’ont plus rien pour vivre. Ils doivent s’endetter, endurer des crises, des malheurs, y compris familiaux, des tensions… Nous nous devons de légiférer, dans cette période particulière de forte inflation, qui touche de nombreux pays, pour dresser un bouclier social.
( M. le rapporteur ironise . ) parce qu’ils vont enfin pouvoir s’occuper de leurs petits-enfants et faire œuvre utile pour la société dans son ensemble. Compte tenu du nombre de bénévoles qui s’occupent, entre 62 et 64 ans, du tissu associatif en France, les associations vont manquer de mains.