Monsieur le ministre, puisque vous avez de toute façon acté que nos amendements ne méritaient pas d’être mis au vote, j’utiliserai le temps parole qui m’est imparti pour dénoncer un aspect brutal et inutile de votre réforme.
Sur bien des points, notamment en poursuivant la casse des régimes pionniers attachés à des professions dites pénibles – vous vous attaquez aux industries électriques et gazières, notamment EDF, à la Régie autonome des transports parisiens (RATP), aux clercs et employés de notaire, à la Banque de France, aux membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) –, vous avez préféré protéger les plus privilégiés : plutôt que de vous attaquer à leurs intérêts, vous avez choisi de dégrader les régimes dits spéciaux.
Ce que vous faites avec la suppression de ces régimes pionniers est tout simplement insupportable et injuste. Voilà qui explique cet amendement de suppression.