En d’autres termes, la question est de savoir si, sur ces points particuliers, nous en faisons trop ou pas assez.
Une autre divergence très claire entre nous porte sur les moyens d’atteindre l’équilibre du système. Pour notre part, nous avons fait un double choix.
Le premier choix est le retour à l’équilibre financier en 2030. Nous considérons en effet que le meilleur service à rendre aux générations futures, le principal geste de solidarité que nous pouvons faire, est de garantir l’équilibre du système.
J’ai en tête à cet instant les mots que j’ai prononcés lors de la discussion générale. Toutes les responsabilités que j’ai eu l’honneur d’exercer, toutes les expériences que j’ai vécues et chacune des fonctions que j’ai eu à remplir m’ont convaincu que l’équilibre financier et la discipline budgétaire étaient les conditions de l’action et de l’atteinte de nos objectifs politiques prioritaires.
Le second choix est de rechercher cet équilibre sans remettre en cause la politique de compétitivité que nous menons depuis maintenant de nombreuses années et qui, me semble-t-il, porte ses fruits en matière d’emploi, d’attractivité et de redressement industriel.
Nous avons également recherché cet équilibre sans toucher au pouvoir d’achat des Français, qu’ils soient cotisants ou bénéficiaires des retraites.
En résumé, nous avons fait le choix du travail et c’est ainsi que nous avons construit l’équilibre budgétaire du système.
Toutes ces raisons m’amènent à confirmer l’avis défavorable du Gouvernement sur cette série d’amendements.