L'enseignement catholique ne craint-il pas d'être marginalisé s'il ne met pas en place la réforme ? Vous dites que vous ne donnez pas de consignes. Dans mon département, l'Ille-et-Vilaine, la scolarisation en milieu rural est assurée à 50 % par l'enseignement catholique. Les maires ont reçu un courrier du directeur diocésain les priant de veiller à éviter des traitements différenciés entre écoles publiques et privées. Dans ma commune, qui compte deux écoles, l'une publique, l'autre privée, tout le monde travaille ensemble et je m'en réjouis.
Dans certaines régions, les établissements de l'enseignement catholique ne sont-ils pas tentés de s'abstenir de mettre en oeuvre la réforme pour accroître leur part de marché en attirant les parents réfractaires ? Enfin, vous n'avez pas évoqué le financement.