Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, après les excellents rapports de MM. Garrec et Vinçon, le rapport de la commission des affaires étrangères ayant été présenté par M. del Picchia, et l'intervention de M. Karoutchi, je ne me livrerai pas à mon tour à une exégèse de ce texte et ne ferai pas l'historique des velléités parlementaires en ce domaine. On pourrait ainsi remonter à Daladier, en 1939, puis à ce qui s'est passé sous la IVe République, etc.
Je ferai d'abord simplement observer que nous traitons aujourd'hui des activités de quelques milliers de fonctionnaires de l'État, civils ou militaires, qui, dans un monde turbulent et difficile, s'efforcent de protéger l'ensemble de la communauté française.