Intervention de Nathalie Delattre

Mission d'information Enseignement agricole — Réunion du 10 mars 2021 à 16h30
L'orientation vers l'enseignement agricole et son attractivité — Audition de M. Jean-Louis Nembrini vice-président de la région nouvelle-aquitaine chargé de l'éducation et des lycées Mme Sandrine Marcillaud-authier cheffe du département des éditions à l'office national d'information sur les enseignements et les professions onisep Mm. Bruno Ricard inspecteur général des ponts des eaux et des forêts éric bardon inspecteur général de l'agriculture michel sinoir directeur régional de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt d'auvergne-rhône-alpes Mme Corinne Blieck ancienne présidente de l'association nationale des directeurs de centre d'information et d'orientation andcio M. Yohann Le pape membre du conseil d'administration ca de l'andcio et directeur du cio de chartres et Mme Saadia Ait-abed suppléante au ca de l'andcio et directrice du cio de saint-benoît la réunion

Photo de Nathalie DelattreNathalie Delattre, rapporteure :

Merci de cette présentation de votre rapport. Ma première question porte sur l'accueil de ce rapport par les ministères concernés. Vous dites qu'une des propositions, notamment la création d'un correspondant départemental DRAAF, a été reprise. Cela fait peu, en comparaison avec le nombre de préconisations que vous avez établies. Ce que vous avez écrit dans ce rapport est essentiel Le ministère de l'agriculture n'est pas le seul concerné : quel a été l'accueil réservé à ce rapport par le ministère de l'éducation nationale ?

La réforme du baccalauréat a été très compliquée dans l'enseignement agricole. Ce que vous nous dites sur les doublettes et les options proposées est très important : on s'est aperçu que leur absence générait un manque d'attractivité pour ces formations agricoles. Mais il est vrai que rentrer dans la réforme du baccalauréat et pouvoir proposer ces options ne passe pas au niveau budgétaire. Des efforts budgétaires doivent donc être réalisés, notamment au niveau de la diminution des postes qui, malheureusement, continue à sévir dans l'enseignement agricole. Nous partageons votre analyse sur ce problème de l'attractivité, notamment sur la question des doublettes de spécialité proposées en terminale : j'espère que vous serez largement entendus dans vos préconisations par le ministère.

Nous nous sommes aperçus que se créait une concurrence avec les formations de l'Éducation nationale. Avez-vous la même perception ? La fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), que nous avons entendue hier, n'a pas parlé de concurrence mais de complémentarité. Cette concurrence nous était pourtant clairement apparue dans les auditions que nous avions organisées à l'occasion du projet de loi de finances (PLF).

Vous parliez de la territorialisation. La force de l'enseignement agricole est en effet d'être au contact de la ruralité et de l'hyper-ruralité. Cela est devenu une faiblesse pendant la crise sanitaire, puisque du fait des problèmes de mobilité des jeunes, rejoindre les maisons familiales rurales (MFR) ou d'autres établissements liés à l'hyper-ruralité est compliqué. Pensez-vous que les DRAAF sont suffisamment mobilisées sur cet enseignement agricole ? Pensez-vous que leur rôle en la matière pourrait être plus conséquent ?

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