J'aimerais comprendre un peu plus votre rôle de prescripteur.
En ce qui me concerne, je suis viticultrice. On a en ce moment d'importants problèmes de main-d'oeuvre étrangère, puisqu'on ne trouve pas de main-d'oeuvre locale. Nous avons par exemple besoin de tractoristes. J'ai essayé de le dire à la DRAAF, mais aucune pression n'a été déclenchée pour inscrire cela dans la carte des formations, ce qui a engendré un gros décalage.
Plus généralement, comment arrivez-vous à recueillir les besoins des filières et comment les défendez-vous dans ce long processus de carte des formations ? Comme le disait M. Ricard, vous manquez aujourd'hui de moyens. Quelles demandes pourrait-on faire pour que vous en disposiez, afin que vous soyez le plus impliqué possible auprès de la filière ? Au niveau départemental, cela passe par un représentant, mais aussi par des moyens supplémentaires. Quelles sont vos demandes en la matière ? Il est important de les exprimer aujourd'hui.