Merci de nous décrire cette excellence. Mais quels sont les retours que vous recevez de la part des enseignants ? Pourquoi ne promeuvent-ils pas l'enseignement agricole ? Quelles questions vous posent-ils à son sujet ? De même pour les jeunes : quelles sont les questions qui reviennent de façon récurrente et sont un frein pour eux ? Avez-vous travaillé sur des éléments de langage, partagés avec les professeurs ou autres, pour contrer cette image de l'agriculture considérablement détériorée par l'agribashing ?
Bien que vous disiez, Monsieur Sinoir, que ce ne sont pas uniquement les enfants d'agriculteurs qui viennent renforcer la formation initiale ou continue, on peut s'interroger. J'ai tellement d'amis qui font tout pour que leurs enfants ne reprennent pas l'exploitation parce que c'est un métier tellement dur ! Il y a un tel manque de reconnaissance de la part de la société qu'ils ne souhaitent pas cela à leurs enfants. Cela montre qu'on a un problème à l'intérieur de ces filières, de valorisation financière et en termes d'image.
Comment travaillez-vous, Madame Marcillaud-Authier, sur ces questions qui peuvent freiner les enseignants dans la promotion de l'enseignement agricole ?