Je vais apporter des éléments de réponse à M. le sénateur Labbé, qui connaît bien le sujet et le centre de formation en question.
En effet, cela fait partie des niches qui connaissent une dynamique très forte, y compris en termes de formation, dans certains départements. Même dans le Puy-de-Dôme que vous connaissez bien, Monsieur le président, on note un développement important des plantes médicinales. Typiquement, on a observé « l'armement » d'un centre de formation dans une zone où il a bien répondu à une demande et, effectivement, cela fonctionne plutôt bien. Des initiatives vont jusqu'au produit fini. Souvent, se produit ensuite une recherche de valorisation par l'essence ou par une vente directe, et cela marche très bien. On pense tous au pourtour méditerranéen mais notre région est en très forte croissance - la deuxième en France - dans ce domaine.
Puisque j'ai la parole, je souhaite m'exprimer sur l'agribashing. Je comprends les réactions, parce qu'on les observe sur le terrain avec les professionnels. Je veux insister positivement sur ce qu'a dit le vice-président de Nouvelle-Aquitaine, M. Nembrini. Nous partageons totalement avec la profession, me semble-t-il, la nécessité de communiquer positivement sur les métiers de l'agriculture dont, manifestement, pendant cette période de crise, beaucoup ont réalisé qu'elle était importante. Il s'est passé quelque chose dans les têtes. Ainsi, il y a un an, on dénombrait 900 candidats au Point Info Installation Isère. Il se passe quelque chose ! Finalement, il y a certes de l'agribashing, mais ces métiers agricoles continuent à attirer, y compris des gens de l'extérieur. Or une grande part de l'avenir de l'agriculture française dépendra d'arrivées de l'extérieur, ce qui est un sujet dans le domaine du foncier, de la formation, etc. Il faut accompagner ce mouvement. Je partage totalement à cet égard ce qui a été dit par M. Nembrini : il faut y aller.