On ne peut que regretter le manque de délibérations collectives sur les objectifs. Nous dénonçons depuis longtemps le culte du secret, la permanence du conseil de défense sanitaire et l'absence de débat avec le Parlement, auquel on intime de délibérer en quarante-huit heures.
Il est fondamental de connaître nos objectifs pour les six à douze prochains mois. La connaissance scientifique reste la base, mais les facteurs humains, sociétaux et économiques sont essentiels pour la décision politique. Face à un virus qui s'installe et perd de sa virulence, ou face à de nouveaux dégâts, on ne se positionne pas pareil.
J'espère que le conseil scientifique en débat, mais il n'est pas une instance politique.