premier intervenant sur ce thème, a présenté quatre remarques principales :
- les entreprises ont tendance à intégrer des jeunes avec un niveau de qualification de plus en plus élevé et proposent parallèlement à leurs salariés des formations d'adaptation aux évolutions technologiques qui n'offrent pas de perspectives de promotion ;
- il y a rupture de continuité entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur, alors que la formation générale offre le préalable indispensable à l'accès à l'enseignement supérieur professionnel, la formation professionnelle ne parvenant pas à combler les lacunes de la formation initiale ;
- au niveau des régions, se pose le problème complexe des cartes de formation ; la volonté des régions de « former pour vivre au pays » est en contradiction avec les contraintes de mobilité et les perspectives européennes ; par ailleurs, le rapport de force entre les régions et les rectorats reste trop souvent inégal ;
- il est nécessaire de se pencher sur le problème du « faux échec » au niveau du premier cycle universitaire, qui résulte moins d'un problème d'orientation que du faible niveau scolaire (22 % des étudiants n'ont pas choisi d'aller à l'Université : ils sont les « recalés » des classes préparatoires, des BTS, IUT...), d'où l'opportunité d'une réforme des BTS et du développement de l'alternance.