vice-président du FONGECIF Ile-de-France, a évoqué la très forte croissance spontanée des demandes d'information des salariés, en précisant que chaque année, l'organisme reçoit 70 000 visiteurs et répond à 200 000 appels téléphoniques.
Il a observé que le FONGECIF avait vocation à « être le directeur des ressources humaines (DRH) de ceux qui n'en ont pas » - notamment les salariés des petites entreprises. Il a ensuite signalé qu'un demandeur de CIF sur deux n'a pas la possibilité de se voir accorder un financement, en faisant observer que ce type de stage long constitue, la plupart du temps, « un événement unique dans une vie professionnelle ».
Puis il a chiffré à 25 000 euros le coût moyen d'un CIF, 70 % de cette somme finançant la compensation à l'entreprise de l'absence du salarié.