Je vous remercie pour vos remarques. Comme cela a été rappelé par Marta de Cidrac, notre position me paraît en effet équilibrée. Le terme de « compétitivité » n'est pas un gros mot. Nous ne pourrons pas développer les énergies renouvelables si nos collectivités, nos entreprises et les particuliers ne parviennent pas à supporter l'investissement requis. La réalité économique nous rattrape souvent et nous rappelle à l'ordre. D'ailleurs, je tiens à rappeler que ceux qui pourront faire de la recherche technologique sont ceux qui disposent de la compétence industrielle sur leur territoire.
Pour répondre à Pierre Cuypers sur ce sujet de simplification, je rappellerais que pour une même question européenne, la politique énergétique mise en place par les États membres peut prendre beaucoup plus de temps d'un État à l'autre.
Enfin, sur la question du mix énergétique, il n'est pas question d'opposer le nucléaire, l'hydrogène et les énergies renouvelables. Seulement, il nous faut une « colonne vertébrale énergétique », composée de l'énergie nucléaire et de l'énergie hydraulique. L'ambition en matière d'énergies renouvelables n'est pas du tout remise en cause. Elle doit seulement parvenir à remplir le double objectif de compétitivité et de décarbonation de nos économies.