Intervention de Catherine Morin-Desailly

Mission commune d'information sur la gouvernance mondiale de l'Internet — Réunion du 8 juillet 2014 à 16h10
Examen du projet de rapport

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly, rapporteure :

Formons-nous assez d'ingénieurs ? Un passage du rapport est consacré à cette question. Toutes les activités humaines sont désormais concernées par le numérique. Un réel effort de formation d'ingénieurs-programmateurs reste à faire. Il convient aussi de sensibiliser les citoyens dès leur plus jeune âge, à la fois pour protéger leurs données personnelles et pour leur donner des connaissances techniques.

Quel est le degré de prise de conscience en Europe ? Nous voulions enquêter dans les 28 États-membres. Finalement, nous nous sommes concentrés sur neuf pays, pour des raisons budgétaires. Un premier groupe de pays est très aligné sur les États-Unis : Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas et Estonie. L'Italie semble encore peu mobilisée sur ce sujet. Quant à l'Allemagne, sa position n'est pas très claire, nous l'avons bien vu lors de notre rencontre avec le représentant du ministre des affaires étrangères. La Belgique, l'Espagne et la Pologne sont de plus en plus préoccupés par ces questions. Mais aucun État membre n'a pris d'initiative politique sur le rôle de l'Union européenne dans la gouvernance mondiale de l'Internet. J'ai participé récemment à Athènes à la Conférence des représentants des commissions des affaires européennes des parlements de l'Union européenne : j'ai bien vu que ces thèmes ne suscitaient que peu de réactions, sauf chez les Allemands, les Lituaniens et les Estoniens.

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