Pour Lyon, mettre en place la gratuité reviendrait donc à renoncer à 60 % du budget de fonctionnement actuel, ce qui est conséquent. À Châteauroux, on était à 12 % ou 14 %.
Dans ce cas, la gratuité ne représentait pas un gros renoncement et payer un peu plus cher pour avoir des bus un peu plus pleins se justifiait. Dans les grandes agglomérations, on voit mal comment cela pourrait arriver, d'autant que les réseaux sont proches de la saturation. Les exemples concernent des villes dont les réseaux sont moins denses, moins fréquentés, très loin de la saturation, et pour lesquels la gratuité ne constitue pas une perte de recettes très forte.
Je n'ai pas de solution pour le secteur rural, mais je rejoins ce que vous disiez à propos du fait que cela renforcerait les clivages actuels et les mouvements sociaux que l'on a connus - et qu'on connaît encore.