Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, les semaines se suivent et se ressemblent. Ou plutôt, on croit qu’elles se ressemblent, tant les sujets étudiés sont récurrents. Néanmoins, je crains qu’elles ne s’opposent, ou même que chacune d’elles n’annule celle qui l’a précédée !
Nous voici en effet au début de l’examen de notre quatrième loi de finances depuis le mois d’octobre : après le projet de loi de finances rectificative pour le financement de l’économie, le projet de loi de programmation des finances publiques pour 2009-2012, le projet de loi de finances pour 2009, voici le projet de loi de finances rectificative pour 2008.
À chaque fois, nous revoyons nos prévisions de croissance et nous tirons de nouveaux bilans budgétaires.
Cette valse des lois de finances ne va pas s’arrêter avec la nouvelle année – puisque nous en étudierons très prochainement une deuxième et même une troisième concernant le plan de relance – et pourrait nous donner le tournis. Elle est pourtant le signe que l’État s’adapte rapidement aux évolutions du monde qui l’entoure.