Intervention de André Santini

Réunion du 18 décembre 2008 à 9h30
Loi de finances rectificative pour 2008 — Discussion d'un projet de loi

André Santini, secrétaire d'État :

Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs les sénateurs, je vais m’efforcer d’organiser ma réponse en fonction des différentes questions qui ont été posées.

Je remercie le rapporteur général, Philippe Marini, Philippe Dallier et Aymeri de Montesquiou d’avoir salué la réactivité avec laquelle le Président de la République et le Gouvernement agissent face à cette crise qui appelle des mesures rapides.

Dans ces circonstances, malgré les différences de clivage, nous savons agir collectivement au service de nos concitoyens. La réponse que nous avons apportée ensemble à la crise financière est, de ce point de vue, exemplaire.

En revanche, le plan de relance de l’économie que nous sommes en train de mettre en œuvre, et ce pour partie dès ce collectif, fait ressortir davantage de divergences entre les groupes de votre assemblée.

Premièrement, nul ne conteste la nécessité d’accentuer l’effort d’investissement dans le contexte actuel.

La priorité affichée en faveur de l’investissement, qu’il soit réalisé directement par l’État ou par ses opérateurs, ou bien encore par les entreprises publiques, témoigne d’un choix clairement assumé.

L’investissement nous aide non seulement à faire repartir la machine économique, mais aussi à mieux préparer l’avenir et la compétitivité de nos entreprises pour demain, à la sortie de la crise. Pour reprendre l’expression de M. le rapporteur général, c’est de la « bonne dette ».

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