Nous en arrivons aux souhaits d'évolution des méthodes utilisées par les agences de notation. L'achat de titres en fonction des notations est une pratique minoritaire et l'instauration d'une obligation en ce sens n'est pas souhaitée. En revanche, 74 % des investisseurs voudraient pouvoir financer les agences de notation plutôt que ce soit le fait, comme aujourd'hui, des émetteurs. Deux tiers des investisseurs utilisent les notes de façon régulière et souhaitent que les réglementations internes et externes y fassent référence. De même, deux tiers des investisseurs ont régulièrement recours à des méthodes alternatives pour évaluer leurs risques.
Une grande majorité des investisseurs souhaitent plus de concurrence sur le marché de la notation : tous les critères proposés par l'étude leur ont semblé important, qu'il s'agisse d'une agence privée ou publique, mais la prépondérance est donnée à la qualité des analyses, à la transparence de la méthodologie et à la capacité à gérer les conflits d'intérêt. En revanche, la structure du capital a semblé moins importante aux investisseurs.