Intervention de Jean-Yves Leconte

Commission des affaires européennes — Réunion du 27 avril 2020 à 14h00
Économie finances et fiscalité — Audition de M. Paolo Gentiloni commissaire européen à l'économie par téléconférence

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

À propos de la diversité des réponses nationales, vous évoquez des puissances de feu différentes, mais on pourrait aussi bien parler de différences dans la conception du soutien à l'économie, aux entreprises et aux personnes en difficulté... Quoi qu'il en soit, ces solutions divergentes sont des facteurs de déconstruction du marché commun, avec des phénomènes de concurrence déloyale, qui engendreront des tensions dans le futur. L'Europe doit être à l'avant-garde de cette crise ; sans cela, elle sortira avec une image aussi abîmée que pendant la crise financière de 2008 et le débat sur son avenir sera clôturé avant même d'avoir débuté. Comment pouvez-vous encadrer l'émergence de solutions convergentes entre pays ?

On a bien compris qu'il n'était pas encore possible de trouver une issue au débat sur les coronabonds, mais avez-vous le sentiment d'un accord sur la nécessité d'augmenter le budget pluriannuel européen ? Avec quelles nouvelles ressources propres ?

La Bulgarie et la Croatie envisagent d'accélérer leur adhésion à l'euro, dans l'objectif d'obtenir ainsi des budgets supplémentaires. Qu'en pensez-vous ?

En 2008, des personnes affectées par la crise ont pu retrouver des emplois dans d'autres pays de l'Union européenne. La mobilité européenne n'étant plus possible, quelle réponse sociale peut-on apporter ?

Depuis le début de cette audition, il n'est question ni de climat ni d'écologie. Le plan de relance qu'il est prévu de déployer sera-t-il un plan en plus ou se conjuguera-t-il avec les objectifs du Green deal ?

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