Différentes écoles se sont créées au sujet du fonds de relance - école espagnole, école française, école allemande -, et l'on imagine aussi un accroissement de la contribution des États membres afin de porter le budget européen à 2 % du RNB. Avez-vous le sentiment qu'une de ces écoles pourrait s'imposer dans les jours à venir ?
Vous avez souligné qu'aucun État ne pouvait sortir seul de cette crise. Quel regard portez-vous sur le cas de la Grande-Bretagne qui se retrouve désormais seule du fait du Brexit, notamment pour lutter contre cette pandémie ?
Un commentaire enfin : votre périmètre d'action, tout comme celui de M. Thierry Breton, est bien circonscrit. Mais, comme nous le soulignons depuis longtemps au Sénat, rien ne pourra être mis en place sans une évolution de la politique de concurrence. Or il reste beaucoup à faire en la matière...