Ne peut-on aller plus loin ? Nous avons régulièrement réclamé à l'Union européenne et à la Commission de faire un point sur l'ensemble des traités de libre-échange. Ne faudrait-il pas, sans parler de moratoire, demander qu'une étude soit menée dans le cadre de la reconfiguration des discussions et des traités en cours, à la suite de la crise ?
On ne peut continuer à négocier une quarantaine d'accords de libre-échange selon un calendrier antérieur. La machine ne doit pas tourner seule, sans tenir compte des nouvelles orientations. Il faudrait demander a minima à la Commission un panorama de l'impact des traités en discussion au regard des nouveaux objectifs stratégiques.