a souligné l'intérêt de la prise en charge de la toute petite enfance (trois ans), comme l'ont montré des études réalisées aux Etats-Unis sur plusieurs décennies afin de mieux orienter la dépense publique.
Par ailleurs, il a regretté l'opacité actuelle du système de formation professionnelle français, qui soulève un véritable problème du point de vue des principes de la démocratie. Evoquant un « Léviathan incontrôlable », il a cité un rapport de l'Assemblée nationale sur la formation professionnelle, qui avait notamment révélé la difficulté d'opérer le contrôle parlementaire sur un secteur où l'accès aux pièces comptables est souvent lacunaire.
Enfin, il a rappelé que la demande de formation professionnelle augmente avec la taille des entreprises, comme le montrent les enquêtes du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) mais qu'en revanche, on ignore l'étendue réelle de la mutualisation du financement. Sur l'obligation légale, il a jugé possible d'établir un parallèle avec le système de l'association nationale de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph), qui permet aux entreprises de se décharger de l'obligation de recruter des personnes handicapées.