a déclaré que la formation professionnelle se situe au coeur des préoccupations de l'UPA. Il a estimé que, dans l'artisanat, le départ en formation présente des difficultés spécifiques en raison du faible nombre de collaborateurs, surtout depuis l'instauration des « 35 heures ». Le regroupement des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) en quatre organismes intervenant pour l'artisanat a constitué une avancée importante. Ces OPCA ont une situation financière globalement équilibrée et ne constituent donc pas de réserves notables. Ils sont davantage sollicités depuis la mise en place du droit individuel à la formation (DIF) qui, d'ailleurs, ne s'avère pas adapté aux petites entreprises. Quoi qu'il en soit, cette sollicitation croissante des OPCA de l'artisanat a débouché sur la décision des partenaires sociaux d'augmenter la contribution des entreprises.
Puis il a relevé la difficulté d'appréhender les besoins des entreprises, qui se traduit par des réalisations inférieures aux engagements de formation formulés en début d'année. Par ailleurs, le contrat de professionnalisation s'avère plus adapté que le contrat de qualification. Pour ce qui est de la fonction de chef d'entreprise, les trois fonds d'assurance formation (FAF), respectivement destinés aux services, à l'alimentation et au bâtiment ont vocation à être prochainement fondus dans un nouveau fonds de formation national. L'UPA a pour objectif d'améliorer ces fonds au moyen d'une meilleure information, en particulier dans les secteurs les plus évolutifs, tels que la coiffure, l'automobile, l'électronique ou même le bâtiment. Enfin, M. Pierre Martin a relevé, concernant les collaborateurs, que la formation initiale s'avère moyennement adaptée.