Je rejoins notre collègue : lorsque nous envisagions l'élargissement, j'y étais plutôt réticente, préférant l'approfondissement. Après avoir étudié la question, j'ai bien vu que nous n'avions pas le choix : nous ne pouvions pas dire non à ces pays. Mais avec le recul, je crois que les critères de Copenhague ont permis une évolution très notable des pays concernés, en particulier en termes de structuration de la vie démocratique, syndicale, associative, et pour la réforme de l'économie. C'est une méthode qui a fait ses preuves. Au point où en est l'Europe aujourd'hui, nous avons besoin d'une Europe à géométrie variable, comme celle que réclamait Jacques Delors.