s'est interrogé sur la nature du service de proximité qui devrait être désormais rendu par l'ensemble des organismes paritaires agréés. En réponse, M. René Bagorski a indiqué que cette problématique concerne surtout, parmi la cinquantaine d'OPCA de branche, ceux qui ne sont pas en capacité, du fait de leur petite dimension, d'avoir d'autres fonctions que celle de « collecteur répartiteur ». En effet, les OPCA devraient systématiquement endosser un rôle de conseil pour le développement des compétences individuelles et collectives et, ainsi, aider à la construction du plan de formation. L'accord national interprofessionnel (ANI) a prévu des actions d'information aussi bien en direction des employeurs que des salariés, mais ces derniers sont souvent « oubliés » et les OPCA « patronaux » considèrent volontiers que les chefs d'entreprises sont leurs seuls interlocuteurs. Une question se pose néanmoins : jusqu'où peut aller un OPCA dans le domaine du conseil sans entrer dans le champ concurrentiel ? En définitive, si les OPCA devaient perdurer, leurs obligations de service aux entreprises devraient être renforcées.