J’entends bien les arguments développés tant par M. le ministre que par M. le rapporteur général. Il convient en effet de rationaliser le fonctionnement des chambres de commerce et d’industrie en vue d’une meilleure productivité.
J’observe cependant que donner aux préfets un rôle important dans le cadre d’une éventuelle augmentation de la taxe, comme l’a proposé notre collègue Michel Charasse, s’inscrit tout à fiat dans la politique prônée par le Président de la République et par le Gouvernement de M. Fillon, selon laquelle l’État doit jouer aujourd'hui un rôle majeur pour soutenir le secteur industriel. Or les chambres de commerce sont, en quelque sorte, l’expression du tissu économique de notre pays.