La fatigue des enfants n'est pas due qu'aux rythmes scolaires, elle tient aussi à des raisons périscolaires, comme le coucher tardif. En réduisant les heures d'école, on ne réduit pas la journée de l'enfant, tributaire des horaires de ses parents qui le déposent à l'école tôt le matin et viennent le chercher l'après-midi, avant qu'il ne fasse du judo ou de l'escrime le soir. Tous les témoignages montrent que les capacités cognitives sont supérieures le matin et la réforme permet de gagner le mercredi matin pour les cours.
Vous parlez de « révolution culturelle ». Fort éloignée du maoïsme, je préfère parler de « coupure épistémologique » ou de « changement de paradigme » !
Les maires sont volontaires...