En matière de numérique, il ne faut jamais désespérer. Certaines batailles peuvent être perdues, mais les guerres ne sont jamais terminées, d'autant que 80 % des services que l'on utilisera dans dix ans sont encore à inventer. L'Europe peut encore se positionner sur des innovations de rupture.
On parle beaucoup d'infrastructures et d'usages, mais il faut aussi parler de services. Du côté des services d'hébergement, est-il vraiment pertinent de développer un véritable cloud européen ? L'initiative Gaïa-X ne semble pas sur le point d'aboutir dans l'immédiat.
Du côté des logiciels, nous restons extrêmement dépendants des produits développés par les Gafam. Des groupes d'utilisateurs de grands comptes commencent à se structurer, mais comment l'Europe pourrait-elle favoriser cette structuration pour promouvoir des logiciels sous souveraineté européenne ?