En premier lieu, il s'agit de la prévention des inondations, pour la protection des personnes et des biens. Nous n'avons pas d'état d'âme à affirmer que là est la priorité. Cependant, mon expérience de quinze ans dans la maîtrise d'ouvrage m'a prouvé que cela ne peut s'opposer aux contraintes environnementales. Il faut parvenir à un juste milieu permettant d'éviter les égarements survenus avant les années 90, lorsque les cours d'eau étaient traités comme des canaux hydrauliques, causant aujourd'hui plus des dégâts en termes de débordements et de désordres relatifs à l'érosion, que ceux qui n'avaient pas été touchés.