Notre objectif est de créer les moyens essentiellement sur le fonctionnement et l'autofinancement des opérations. Nous ne cherchons pas à faire croire que les partenaires actuels des syndicats de rivières pourront retirer leurs dispositifs d'aide. C'est un autre chantier. Par exemple, sur l'Ouvèze Provençal, le schéma d'aménagement nécessite cent millions d'euros. Il est clair que nous ne les trouverons pas dans les outils que nous sommes en train d'évoquer. L'objectif consiste à donner aux structures la capacité de financer au moins leur fonctionnement à la hauteur des enjeux, c'est-à-dire de se doter des compétences internes indispensables. En particulier sur les inondations, il est capital pour elles de disposer d'un minimum de compétences en hydraulique et en hydrologie. L'absence de fil conducteur ne peut mener qu'à de l'incohérence. Une des missions fondamentales du syndicat de rivières apparaît : ayant le fil rouge des interventions au fil du temps, il est en mesure d'en assurer la cohérence.