Sans maître d'ouvrage fort et légitime, ce débat ne peut jamais émerger, parce qu'il n'est porté que par l'État ou par les bénéficiaires des aménagements.
Pour revenir sur les ressources, nous n'avons pas le monopole de la réflexion. En page 30 de la première version du plan « submersions rapides », qui était largement inspiré des événements du Var, était évoqué un dispositif de taxe additionnelle à l'une des quatre existantes, susceptible d'être inscrit dans la loi de finance 2012. Le ministère souhaitait ainsi financer tous les travaux de confortement et de gestion des endiguements qui, dans de nombreux endroits, constituent plus un risque supplémentaire qu'une protection pour les populations. Aujourd'hui, sur le 9 500 kilomètres de digues en France, 5 000 méritent d'être retravaillées.
De nombreuses pistes sont envisageables. Il reste encore à approfondir les pistes que nous évoquons dans notre rapport.