Merci de votre question, elle me rappelle que, lorsque j'étais ministre, et vous, député, nous avions des relations toujours courtoises et agréables. Votre question, cependant, est redoutable. Je dirais qu'au sein du CNEN, nous avons toute liberté de débattre, mais que la qualité de nos travaux souffre d'un manque de moyens pour se fonder sur des analyses plus approfondies. L'exemple de nos homologues allemands est clair : ils agissent en tant qu'autorité administrative indépendante, dotée de plus de moyens. Lorsque le Sénat m'avait interrogé sur la question, j'avais dit qu'une telle évolution n'était pas indispensable et que notre organisation en deux collèges, avec une majorité d'élus, avait l'avantage qu'un dialogue fructueux pouvait s'établir. Encore faut-il disposer du temps et des moyens nécessaires...