Je n'ai pas le sentiment que les Français attendent de nouvelles lois tous les jours, et si la qualité en dépend, je crois qu'il vaut mieux prendre un peu de temps pour légiférer - en tout cas, la précipitation est une des causes de mauvais droit, il faut prendre du temps pour bien faire.
Comme c'est probablement la dernière fois que j'ai à me présenter devant vous dans mes fonctions, - car elles vont cesser à l'automne prochain -, j'émets le voeu que le Sénat, fidèle à la volonté qui lui a fait instituer le CNEN, reste vigilant pour le protéger, le soutenir et le renforcer. Le CNEN est indispensable pour améliorer l'application des politiques publiques locales, pour renseigner le Parlement sur le dialogue entre l'État prescripteur et les collectivités territoriales - et je crois qu'il vous revient tout particulièrement à vous, au Sénat, de veiller à ce que ce travail soit maintenu.